S’inspirant des grandes universités canadiennes, l’IUT a cherché à innover dans sa façon d’enseigner. Suite de la pandémie du covid-19, la direction veut faciliter la mise en place de cours en extérieur pour ses étudiants.
S’inspirant des grandes universités canadiennes, l’IUT a cherché à innover dans sa façon d’enseigner. Suite de la pandémie du covid-19, la direction veut faciliter la mise en place de cours en extérieur pour ses étudiants.
Chaque université explore de nouvelles façons d’offrir un enseignement de qualité tout en répondant aux défis contemporains. Une tendance émergente qui prend de l’ampleur est la réalisation de cours en plein air, transformant radicalement l’environnement traditionnel de l’apprentissage.
Pour embrasser cette approche novatrice, l’IUT a fait appel à la Cité du Design. Ses experts ont analysé la configuration du campus et fait des propositions d’aménagements, au cours de l’année 2022.
Nous disposons déjà de deux amphithéâtres naturels dans le bas du bâtiment administratif, et sous la bibliothèque. Un plan recensant les sites intéressants pour faire cours dehors est accessible à l’accueil.
Selon Claire BENIÈRE, bibliothécaire engagée dans les nouveaux projets pédagogiques de l’IUT, les cours en plein air offrent une multitude d’avantages : « Tout d’abord, ils favorisent le bien-être des étudiants en leur offrant un environnement plus sain et moins confiné. D’ailleurs, la connexion avec la nature stimule la concentration et réduit le stress, créant ainsi un cadre propice à l’apprentissage. De plus, les cours en plein air encouragent l’interaction sociale et la collaboration, qui sont des éléments essentiels pour les étudiants. »

Les larges espaces verts de l’IUT offrent un cadre inspirant pour l’apprentissage. Les étudiants se retrouvent assis sur l’herbe, échangeant leurs idées sous un ciel ouvert.
« Les cours en plein air ont véritablement révolutionné notre approche pédagogique…
…et nous espérons faire adhérer plus d’enseignants à cette pratique-là », déclare Séverine ALLEGRA, enseignante en GB. Selon cette dernière, « non seulement cela favorise un environnement d’apprentissage plus dynamique mais cela leur permet également d’intégrer des activités pratiques et des démonstrations en direct », ce qui enrichit considérablement l’expérience des étudiants.
Cependant, cette transition n’est pas sans défis. Les contraintes météorologiques peuvent poser problème, obligeant les enseignants à revoir dans l’instant leurs plans de cours. Par ailleurs, certains cours nécessitent des équipements spécialisés qui ne sont pas toujours adaptés à un environnement extérieur. Tous les enseignants sont-ils prêts à franchir le pas vers cette nouvelle aventure éducative en plein air ? Les étudiants sont-ils prêts à jouer le jeu ?


