Après six éditions réussies, les bibliothécaires Fabienne Guirao et Catherine Giraud ont proposé le 20 janvier 2024 une nouvelle Nuit de la Lecture : La Nuit désaccordée sous le thème du « corps dans tous ses états.”

L’évènement est national. En 2017, le ministère de la culture a organisé la 1ère édition dans le but de « donner l’opportunité aux personnes de visiter les librairies et bibliothèques ». Cette année, ce ne sont pas moins de 260 personnes qui se sont réunies à la Bibliothèque Universitaire de Tréfilerie.

Le ministère donne le thème un an à l’avance. Ainsi dès mars 2023, les deux organisatrices se sont mises au travail afin de concocter le meilleur évènement possible. Dès la rentrée, la BU changea d’univers spécialement pour l’évènement avec un décor éveillant la curiosité des étudiants.

 « C’est aussi ce qui nous permet de créer notre public. Les étudiants veulent venir en se plongeant dans l’univers du corps ». Elles nous confient aussi que « cela serait rendu impossible sans le soutien des autres bibliothécaires de l’Université » et sans « un réseau fidèle d’intervenants ». Du temps et de l’investissement, pour une soirée qui marque les esprits ! En même temps, « ça désacralise la BU, ce n’est pas qu’un lieu pour réviser, c’est aussi un lieu qui permet de s’ouvrir à la culture ».  

« Ca désacralise la BU. Ce n’est pas qu’un lieu pour réviser, c’est aussi un lieu qui permet de s’ouvrir à la culture ».

 « C’est quoi le thème de l’année prochaine ? » : voilà la réaction des participants à l’issue de cette 7^èmeédition. Ils purent admirer les nombreuses prestations et représentations des artistes et conférenciers mobilisés. La soirée a débuté par un spectacle sur le parvis de la BU avant de « rentrer dans l’univers du corps ». Puis se sont enchaînés des spectacles, des ateliers, des expositions et des animations tout public. 

De son côté, Fabienne nous confie : « c’est sûr que l’on n’a pas le temps de voir tout le monde le Jour J , mais on le fait pour entendre les gens nous dire : à l’année prochaine ! ».  

Alors, si les deux organisatrices passionnées semblent déterminées à prolonger l’expérience, elles pourraient bien avoir besoin de l’aide des étudiants !